Activités, culture et détente, le temps d’un week-end
Envie de grands espaces désertiques mais aussi de détente face à l’océan ?
Pourquoi choisir ? La ville de Laâyoune vous offrira les deux !
Que vous soyez amoureux de panoramas ou fans de sensations fortes, à la recherche d’une parenthèse balnéaire ou désireux de découvrir le Sahara, laissez-vous tenter par la découverte de cette ville authentique !
Ancienne cité minière, point de ravitaillement en eau pour les caravanes, poste militaire et passage obligé sur la route de la Mauritanie, la ville a une histoire et une identité multiples.
Berceau de la culture hassanie, elle est aujourd’hui une destination privilégiée pour ceux qui aiment les beaux paysages et les rencontres authentiques.
Accessible par avion mais aussi, pour les plus patients, par une route invitant déjà au voyage, Laâyoune, la « ville des sables », entre mer et désert, vous offrira des moments uniques.
Plongez dans la ville et découvrez son dynamisme !
Pour en apprendre davantage sur le mode de vie des tribus sahraouies, visitez le Musée des Arts Sahariens, situé dans la Maison de la Culture. Elle abrite également un conservatoire de musique et une salle de conférences.
Une exposition permanente répartie en plusieurs espaces présente les collections du patrimoine culturel local : bijoux, costumes, instruments de musique, objets en cuir etc. Vous y découvrirez aussi des photographies des sites archéologiques environnants, la reconstitution d’une école coranique, la présentation de la khaïma, tente traditionnelle sahraouie ou encore des accessoires pour l’élevage des dromadaires.
Un parcours d’exposition qui vous propose d’en savoir plus sur l’art de vivre dans la région, grâce aux matériaux utilisés tels que le cuir, le bois, le textile et le métal.
Rendez-vous ensuite à la Cathédrale Saint-François d’Assise, couramment appelée « l’église Espagnole » par les habitants de la ville.
Construite en 1954, sa couleur ocre et son jeu de courbes lui permettent de s’insérer parfaitement dans l’urbanisme de la cité. Elle est entourée par un jardin, dans lequel vous pourrez vous arrêter pour profiter d’une pause rafraîchissante, autour de sa fontaine.
Poursuivez ensuite votre route le long de l’avenue Hassan II, jusqu’au marché aux dromadaires. Cet immense marché couvert s’étend sur 7000 mètres carrés. Il a été modernisé en 2019 suite à un vaste plan d’investissement qui a permis à la province de se doter d’un marché aux bestiaux moderne, pour encourager la filière et dynamiser l’économie locale.
Une faim commence à se faire sentir ? Direction le marché aux poissons de Laâyoune, situé à proximité, où vous trouverez sans aucun doute votre bonheur.
L’après-midi, poursuivez votre balade dans les souks de la ville.
Que ce soit au souk Skikima ou au souk Jemal, vous y trouverez des objets d’artisanat et vêtements, dont les traditionnels derâa (pour les hommes) et melhfa (pour les femmes), les vêtements typiques de la région, faits de grands tissus colorés qui protègent de la chaleur.
La région est aussi particulièrement connue pour le tannage des peaux de bêtes (dromadaires, chèvres, moutons) et le travail du crin. Sacs, tabatières, gourdes, coussins et étuis feront le bonheur des amateurs de cuir travaillés à la main.
Après vos emplettes, continuez jusqu’à la Place du Méchouar, centre incontournable de la ville. Cette grande esplanade circulaire est bordée de palmiers et quatre constructions s’étendent à chacun de ses points cardinaux.
Les habitants de Laâyoune aiment s’y rencontrer et s’asseoir sur l’un de ses nombreux bancs pour discuter.
Continuez jusqu’à la Grande Mosquée Moulay Abdelaziz – du nom du monarque alaouite – pour observer son remarquable minaret recouvert de zelliges. Il s’agit du plus haut bâtiment de la ville.
Reflétant l’architecture marocaine moderne, sa couleur rose tendre s’assortit harmonieusement à la couleur de ville.
À la tombée de la nuit, prenez place sur l’une des terrasses de café de la ville pour y déguster un thé typiquement sahraoui, c’est-à-dire intégrant « la théorie des trois J » : Jamaâ, qui indique que le thé doit se prendre en groupe et susciter la conversation ; Jarr, qui veut que la préparation du thé soit longue et Jamr, qui indique que le thé doit être préparé sur un feu traditionnel au charbon.
À ne pas manquer : le centre-artisanal, situé à quelques pas de la place du Méchouar, constitue une bonne alternative aux souks de la ville.
Vous y trouverez toute l’étendue du savoir-faire artisanal local : produits en cuir, objets de décoration en cuivre ou en argile, émaux de couleur, et vêtements traditionnels (haïk, deraâ, melhfa).
Prenez le large en direction du port de Laâyoune !
En route, arrêtez-vous pour admirer l’épave du sardinier islandais échoué sur la côte en 2007.
Puis, poursuivez jusqu’au port que vous pourrez visiter. Achevé en 1987, c’est le premier port de pêche du Royaume avec une activité commerciale (phosphates, hydrocarbures et sable) intense.
Pour accompagner le développement commercial de la zone du grand sud et l’accroissement du trafic portuaire, il a connu trois extensions successives au cours de ces dernières années.
À l’heure du déjeuner, attablez-vous à l’un des restaurants qui bordent le port pour y déguster du poisson frais (loup, bonite, courbine, ombrine), tout en observant les bateaux aller et venir.
Puis, longez la côte en direction du nord jusqu’à la plage de Foum El Oued.
Là, vous pourrez vous baigner et profiter d’un cours d’initiation de pêche à la ligne pour attraper bars ou courbines grâce aux conseils de votre moniteur.
Reprenez ensuite votre route en suivant la piste côtière en direction de Tarfaya, jusqu’à arriver à Amgriou.
Ce village de pêcheurs, connu principalement pour le ramassage d’algues marines, se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord de Laâyoune.
Son rivage, qui s’étend sur une dizaine de kilomètres, offre un panorama magique, entre mer et désert.
Les dunes derrière vous et les pieds dans l’eau, vous bénéficierez d’un vrai moment de quiétude.
À ne pas manquer : la grande lagune salée de Sabkha Tah, sur la route reliant Laâyoune à Tarfaya, est située à 55 mètres au-dessous du niveau de la mer, ce qui en fait l’un des points les plus bas du Royaume. Du haut des falaises, le panorama sur les plaines désertiques sauvages (à perte de vue) et le contraste entre les dunes et les roches sont étonnants.
Au nord de Laâyoune, en face des îles Canaries, le Parc national de Khnifiss est un lieu incontournable de la région.
En plein milieu du désert, sa vaste baie est un point de chute pour de nombreuses espèces animales : oiseaux migrateurs, faucons, aigles, mouettes, goélands, fennecs, porc-épic, renards…
Tous viennent boire dans la lagune de Naïla qui représente une escale de choix sur leur route.
Le site, composé de trois écosystèmes (océanique, lagunaire et désertique) s’étend sur près de 185 000 hectares.
La baie est l’une des premières à avoir été inscrite à la convention de Ramsar (accord international qui garantit des spécificités écologiques), puis sur la liste indicative de l’Unesco.
Un peu plus au nord, en longeant la côte, vous pourrez également découvrir le gouffre d’Akhfenir. Situé dans un village de pêcheurs, cette galerie souterraine d’une trentaine de mètres de profondeur, a été creusée durant des milliers d’années par l’effet de l’érosion océanique. Il est communément appelé « le Trou du Diable ».
Si vous avez un jour de plus, passez-le à Tarfaya.
Cette ville côtière, située à 100 kilomètres au nord de Laâyoune, est un ancien comptoir commercial, baptisé « Casa del Mar » et fondé par l’Empire britannique en 1876. En 1927, l’administration espagnole y construit l’aérodrome de Cap Juby, qui devient l’un des points de ravitaillement de l’Aéropostale.
Antoine de Saint-Exupéry, le célèbre auteur du “Petit Prince” et aviateur, y est nommé chef d’escale et s’y installera 18 mois.
Au-delà de son histoire, Tarfaya est aussi appréciée pour ses vastes et calmes plages de sable fin, son port, sa célèbre Casa del Mar (bâtiment laissé à l’abandon au milieu de la mer), le Musée Saint-Exupéry, ou encore les ruines de son ancien cinéma espagnol.